Décalage horaire : – 5h (heure d’été par rapport à la France) |   Transport : avion et bus

L’Argentine et ses merveilles n’attendent plus que moi ! Rien que le nom de Buenos Aires suffit à me faire penser au voyage et à l’Amérique du Sud. Là-bas, la nature est pleine de richesses : que ce soit les chutes d’eau avec Iguazu au milieu de la rain forest, les glaciers avec le Perito Moreno dans les terres australes ou encore les montagnes de la Cordillère des Andes où les randonnées deviennent des moments inoubliables.

J’espère que tu as pris des euros (oui c’est plus sûr pour échanger), un bonnet fourré (il fait très froid au sud), et un short (il fait très chaud au nord) ! Sors du Bureau direction l’Argentine en 16 jours.

Mon itinéraire

BUENOS AIRES | 3 nuits

LES CHUTES D’IGUAZU – Puerto Iguazu | 2 nuits

MENDOZA et LA CORDILLÈRE DES ANDES | 5 nuits

Le parc Los Glacieres Perito Moreno et EL CALAFATE | 3 nuits

Le parc des Terres de Feu et USHUAIA | 3 nuits

coup de coeur / coup de gueule

Les chutes d’Iguazu sont monumentales, puissantes et formidables au coeur de la jungle et de la rain forest
Le Christ rédempteur au sommet de la Cordillère des Andes à la frontière entre le Chili et l’Argentine
Le Perito Moreno/Los Glaciares, le plus incroyable de tout ce que j’ai pu voir en Argentine. C’est une moraine de glace, soit un mur de glace de 50 m de haut sur 14 km de long qui donne dans une eau bleu turquoise. Très impressionnant !
La rando du Guanaco dans le parc des Terres de Feu. Une fois arrivée au sommet la vue sur Ushuaia est grandiose. Mais il faut se la mériter car le chemin n’est pas facile.
 Le restaurant de viande à volonté « Caro Pepe » à Mendoza, propose un très bon rapport qualité/prix.

 Les gueules d’automates qui ne fonctionnent pas toujours très bien avec les cartes de crédits européennes. Cela peut devenir rapidement le drame si tu n’as pas pris du cash en euros prêt à être échangé.
Les pourboires à tout un chacun. Et oui l’Argentine n’y échappe pas, c’est un pays où le pourboire est une importante source de revenu pour les travailleurs dans le domaine des services. Malheureusement, ceci m’a parfois donné l’impression d’être uniquement un porte-monnaie sur pattes.

Tips

Dans les toilettes, tu peux trouver des pancartes indiquant que le papier se met à la poubelle et non dans la cuvette. C’est normal, tous les endroits que tu visites n’ont pas toujours des systèmes d’évacuation efficaces.
Quand les argentins parlent espagnols, fais attention aux « ll » qu’ils prononcent « ch ». Tu n’entends pas « Llegar » mais « chegar ».
Pour les filles, il arrive que l’Argentine soit en pénurie de tampons, et ce, sur de longues périodes. Donc il vaut mieux prévoir !

de toi à moi en Argentine

Lorsque je commence l’ascension de la randonnée du Guanaco (appelée « Cerro Guanaco ») dans le parc des Terres de Feu près d’Ushuaia, je suis loin d’imaginer qui je vais trouver au bout. Le chemin est difficile, 970 m de dénivelé. Ça grimpe raide en permanence dans la forêt. Les arbres ont des formes particulières. Ils sont courbés, entortillés sur eux mêmes. Aucun tronc n’est droit, surement modelé par les vents forts qui hurlent.

Une fois en haut, une grande zone de tourbière humide m’attend. Enfin un peu de « plat » au milieu de cette grimpette. C’est magnifique, le vert de la mousse mouillée rompt le gris de la caillasse du sommet. Si tu crois que je suis arrivée au bout de mes peines, tu te trompes lourdement et moi aussi ! Je saute de mousse en mousse en essayant d’esquiver les trous d’eaux. Et hop un, puis deux, puis plouf ! Ça n’a pas raté j’ai passé la jambe jusqu’au genou dans l’eau pleine de boue. Je pousse un crie de surprise, oui l’eau est froide.

Le lieu est tellement magique que je ne me formalise pas pour une demi jambe mouillée. Je continue l’ascension. La tourbière laisse place à des cailloux de plus en plus gros et de plus en plus nombreux. La pente devient encore plus raide. J’ai mal aux jambes, ça tire. Puis finalement après 3h d’effort la récompense arrive.

Waaah le panorama sur la ville d’Ushuaia, le canal de Beagle et la Cordillère des Andes est impressionnant. Tout à fait grandiose ! Le sommet est quand à lui désertique, je ne pense pas qu’il y ait quoique ce soit qui puisse vivre là, à cette hauteur.

Et pourtant, un mouvement détourne mon regard du paysage. Qu’est ce que c’est ? Un renard ! Un renard au pelage gris, blanc et beige qui se fond totalement dans le décor caillouteux. Il est beau, il est fier et il me regarde. Peut être pense t-il que j’ai quelque chose à manger. Il reste à distance raisonnable. Puis finalement, il oblique et part en courant sur le versant opposé de la crête.

Bon, il me reste encore 2h30 de descente à accomplir mais je suis plus que remontée par le paysage somptueux et l’habitant poilu que j’ai rencontré au sommet.

Publié le 18/06/2015

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