2 jours
Mes premiers pas en amérique du sud se font à Buenos Aires. J’ai la tête pleines d’idées, de rêves et de choses à voir. Je ne sais pas encore ce que me réserve ce roadtrip de 4 mois en amérique latine. En tout cas, Buenos Aires a des airs de ville européenne. J’ai bien l’intention de la parcourir en long, en large et en travers pour découvrir tous ses secrets.
En revanche, accomplir cette mission en 2 jours montre en main va être très chaud. Souhaite moi bonne chance !
En bref
Jour 1
Vol Toulouse – Londres – Buenos Aires (arrivée tôt le matin)
Découverte de la rue piétonne principale « Florida » jusqu’à la Cathédrale et la Casa del Gobierno
Visite du Musée du Bicentenaire
Visite du quartier puerto madero avec la puente de la mujer
Jour 2
Avenue del Libertador jusqu’au musée MALBA
Visite du MALBA
Balade dans le Palermo
Visite du Museo de Bellas Artes
Coup de coeur / Coup de gueule
La collection du Malba est très intéressante
Le musée de bellas artes propose une ensemble de peintures européennes intense notamment l’exposition temporaire sur la séduction fatale et l’imaginaire érotique du 19ème siècle.
Le musée du bicentenaire retrace l’histoire de la politique argentine et permet de voir le point de vue du pays sur lui même.
Me promener au puerto madero, c’est vraiment agréable.
2 jours c’est trop court, il aurait fallu prévoir 3 ou 4 jours pour profiter à fond de tous les musées et quartiers de Buenos Aires.
Tips
Le musée de bellas artes ouvre seulement à partir de 12h30, inutile de s’y précipiter tôt le matin. Il faut savoir que l’entrée est gratuite !
Le musée MALBA n’ouvre qu’à partir de 12h, ici aussi, inutile d’y venir le matin.
parce que c’est plus pratique quand on sait
Tarif entrée MALBA : 75 ARS / personne (janvier 2015 – 1 € = 10 ARS)
Adresse : Av. Figueroa Alcorta 3415, C1425CLA Buenos Aires, Argentina
Fermé le mardi.
Le site du MALBA
Tarif entrée Musée de Bellas Artes : Gratuit
Adresse : Av. Del Libertador 1473, C.A.B.A., Argentina
Fermé le lundi.
Le site du musée de Bellas Artes
Tarif entrée Musée du Bicentenaire : Gratuit
Le musée du bicentenaire se trouve sous la Casa Rosa del Gobierno.
Fermé lundi et mardi
de toi à moi
Buenos Aires, j’ai toujours vu ce nom sur les écrans des aéroports sans me dire qu’un jour je prendrai vraiment l’avion pour m’y rendre.
Ce nom résonne pour moi comme une contrée lointaine, synonyme d’évasion, de chaleur et de jungle tropicale. Bref j’ai une Amérique latine bien idéalisée en tête par les films, les photos ou reportages que j’ai pu voir. Comment vivent les gens là bas ? Est-ce que cela ressemble plus à Paris ou à Pékin ? Sûrement ni l’un ni l’autre.Finalement il est temps pour moi d’aller vérifier de mes propres yeux ce qui se cache derrière le terme de Buenos Aires. Après 14h de vol je descends enfin dans la rue devant l’hôtel, puis je prends au hasard la première à droite, puis tout droit. Il y a un parc très vert, où les jeunes sont assis en cercle et rient entre eux. En face je vois de l’agitation, apparemment c’est la rue piétonne « Florida », une des artères principales de la ville.
C’est là que je les entends pour la première fois. Ça raisonne un peu comme ça : « Cambio, cambio, cambio, cambiooooooooooooo ». Une chanson ? C’est marrant, parce qu’il y a beaucoup de personnes qui la chantent 😉 Et oui, si tu as des euros, il y a des changeurs un peu partout dans la rue qui souhaitent te les monnayer contre des pesos argentins. En plus avec ma tête d’étrangère, il est difficile de se fondre dans la masse.
Je poursuis sans la rue. Il y a des magasins partout, des boutiques de fringues, des snacks à emporter. Ce paseo Florida est très animé. Il fait une chaleur pesante. Et pourtant un bon nombre de personnes sont en costards cravates. En fait je suis déjà dans le quartier des affaires où banquiers et businessman envahissent les rues d’un pas pressé.
Finalement, je rentre sur la plaza de Mayo où la Casa Rosa del Gobierno fait front au parque Colon. L’architecture est surprenante, j’ai l’impression d’être dans une vieille ville européenne. C’est un mixe entre l’Espagne, l’Italie, la France voire même l’Angleterre. Pas de doute, les européens ont largement colonisé cette ville et ils y ont laissé une trace de leur passage. Malgré cela, de Buenos Aires émane un charme, une âme et une histoire que ce soit à travers les murs de la ville, ses parcs ou encore les passages animés par les vendeurs de rue.
Oui, je suis loin de ce que j’ai pu imaginer pour un premier pas en Amérique Latine et pourtant c’est bien à Buenos Aires que je retrouve la trace de l’histoire européenne et de la « conquête des Amériques ».
Publié le 03/07/2015