Parc National des Terres de Feu

1 jour

Les Terres de feu en Patagonie sont une destination connue de l’amérique du sud. Mais d’où vient ce nom de Terres de feu ? Darwin les avaient appelées les « Terres de fumées » parce que les habitants de l’époque formaient des foyers d’où s’échappait une épaisse fumée.

Plus tard, un prêtre renomma cette destination la Terre de feu, mais cela pour des enjeux politiques. En effet, le bout du monde avec le canal Beagle est un point stratégique du commerce maritime. Aussi plus on fait peur et moins les gens ont envie de s’y aventurer. C’est ainsi que les Terres de Feu naissent.

Aujourd’hui, direction le parc national des Terres de Feu à 30 min d’Ushuaïa pour une randonnée intense mais fantastique !

En bref

Jour 1 | Départ 10h – Retour 16h00
30 min d’omnibus entre Ushuaïa et le parc des Terres de Feu.
 Randonnée sur le Cerro Guanaco
 30 min d’omnibus pour rentrer à Ushuaïa

Itinéraire Terres de feu

 

Coup de coeur / Coup de gueule

 Le renard sauvage au sommet du cerro Guanaco (973 m)
 La forêt des arbres tordus durant l’ascension
 Les tourbières vertes et humides où j’ai passé la jambe à travers (ah oui le pied mouillé!)
 La vue sur Ushuaïa, le Canal Beagle et la Cordillère des Andes, une fois que je suis arrivée tout en haut après 3h de montée

 Je n’ai pas eu le temps de faire la balade au bord du lac où il y a la poste du bout du monde. Adieu les cartes envoyées avec le beau tampon !

 

Tips

 Si tu veux aller au parc national des terres de feu et tu cherches un moyen de locomotion, va à la « gare de bus ». En fait c’est sur le parking entre 8h et 11h le matin des vendeurs « ambulants » t’attendent pour vendre des tickets A/R pour le parc national. Si tu passes l’après-midi, il n’y a personne.
« Gare de bus » : à l’angle de Maipu et 25 de Mayo sur le port (non loin de l’office du tourisme)
La poste du bout du monde est dans le Parc National des Terres de Feu. Tu peux envoyer des cartes avec un tampon spécial « Fin del Mundo ».
Pense à t’enregistrer si tu fais le Cerro Guanaco dans le bar/restaurant, sur le cahier du comptoir. Pour des raisons de sécurité c’est mieux s’ils savent que tu es toujours là haut.
 Si tu veux faire le Cerro Guanaco il est impératif que tu partes le matin, je crois qu’à partir d’11h – 12h l’ascension n’est plus permise car tu n’auras pas le temps de redescendre dans les temps.
 Pense à la crème solaire, au bonnet bien chaud et au coupe vent.

 

parce que c’est plus pratique quand on sait

(Février 2015 – 1 € = 10 ARS pesos argentins)

 Omnibus Ushuaia – Parc National des Terres de feu : 200 ARS pesos argentins A/R / personne
 Distance Ushuaia – Parc National des Terres de Feu : 12 km (environ 30 min).
Entrée au Parc National Tierra del Fuego (Terre de Feu) pour les « étrangers » : 140 ARS pesos argentins / personne (à payer sur place cash).
Le site des Terres de Feu

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de toi à moi

Je descends de l’omnibus et après m’être inscrite sur le cahier dédié au Cerro Guanaco, j’entame la randonnée. Au départ, tout va bien ! Je marche au bord du lac tranquillement. Les montagnes sont magnifiques et je vois des cars de touristes cracher une masse impressionnante de personnes qui prennent autant de photos qu’elles peuvent, puis remontent aussi sec jusqu’au prochain stop. Ça, c’est vraiment le style de vacances dont j’ai horreur. Heureusement pour moi, le chemin m’entraîne au cœur de la forêt. Je lève les yeux et je vois le tracé se mettre à grimper de plus en plus en lacet.

Durant cette ascension l’environnement qui m’entoure change radicalement. Une fois que j’ai quitté le bleu/vert du lac, les arbres se transforment. Plus je monte et plus ils deviennent tordus. En touchant leur tronc pour m’aider, je sens le poids des années mais aussi le passé de chacun. Certains ont été beaucoup touchés par les randonneurs, ce qui a rendu une zone de leur tronc très lisse. D’autres, moins évident sur le passage, ont gardé leur rugosité.

Je finis par émerger de la forêt face à une étendue d’eau et de mousse verte. Une sorte de tourbière où il faut prendre garde à ne pas se mouiller les pieds. D’ici je vois que la zone verdoyante s’arrête net avec le haut de la montagne qu’il me reste encore à gravir. Le sol n’est que pierres d’ardoise en vrac plus ou moins grosses.

Cela fait 2h30 que je grimpe à 20% et je n’en peux plus. J’ai l’impression qu’il doit rester encore 1h de rando. Ça s’annonce raide. Là tout de suite, j’ai besoin d’une dose de courage supplémentaire !

Suite de l’ascension dans l’Article sur l’Argentine.

Publié le 14/07/2015

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