2 jours
L‘île de Chiloé est située au sud de Puerto Montt. On y accède par ferry (30 min de traversée). Sa spécifité ? Les belles églises en bois disséminées un peu partout sur l’île qui sont inscrites au patrimoine de l’humanité par l’UNESCO.
J’espère y voir aussi les célèbres palafitos. Ce sont les petites cabanes en bois peintes et montées sur pilotis. Tout à fait charmant ! En route pour Castro où je loge à l’Est de l’île.
En bref
Jour 1
Trajet en bus avec Cruz del Sur (4h)
Balade dans les rues de Castro
Visite de l’église Saint François de Castro
Balade jusqu’aux palafitos (maisons de pêcheurs sur pilotis)
Jour 2
Trajet en bus avec Ojeda (1h)
Visite du Parque National de Chiloé
Coup de coeur / Coup de gueule
L’église de Saint François est très impressionnante autant de l’extérieur (jaune et lilas) que de l’intérieur (tout en bois)
Les palafitos sont toutes à faites charmantes, ces petites maisons colorées de pêcheurs sur pilotis.
Le parc de Chiloé est en bord d’océan, la brume qui s’échappe du sable rend le paysage irréel.
Les étals de poissons du marché local au bord du rio la Chacra.
Les petites figurines posées sur le rebord des fenêtres des palafitos ont un côté kitsch et à la fois sympathique.
Les chiens abandonnés et non soignés qui trainent partout.
Tips
Aller manger le poisson préparé par les pêcheurs au marché local.
parce que c’est plus pratique quand on sait
(février 2015 – 1 € = 709 CLP)
Tarif entrée Parc National Chiloé : 1 500 CLP / personne
Pour s’y rendre : Prendre un bus local au terminal de bus de Castro. J’ai pris « Ojeda« . Prix A/R : 3 000 CLP/ personne
Adresse : Voir le site officiel ci-dessous
Le site du Parque National Chiloé
Tarif Cruz del Sur Puerto Varas – Castro : 6 300 CLP/ personne
Tarif Cruz del Sur Castro – Puerto Montt : 6 000 CLP/ personne
Adresse Castro : Avenida San Martin 486, Castro, Chili
de toi à moi
Le parc de Chiloé est situé entre le lac Cucao et l’Océan Pacifique. Je rentre et j’emprunte le sentier de la plage (el sendero playa). Tout est très vert. Le chant des oiseaux m’accompagne sur le chemin. Si je tends l’oreille je peux aussi entendre les vagues s’écraser au loin sur le rivage. Finalement après 1km de marche, me voilà face à l’océan.
Je m’y sens bien. Cela fait déjà plus d’un mois que je suis partie et je ne m’étais pas retrouvée face à l’océan avec un soleil radieux depuis un bon moment. Ça fait un bien fou. J’enlève mes chaussures pour sentir le sable sous mes pieds. Il est humide et parsemé de coquillages blancs. Il y en a partout, comme des flocons de neiges disséminés çà et là. Plus loin, une espèce de fumée claire s’échappe du sable. Cela donne un côté tout à fait mystique à la plage dont je peux seulement deviner la fin, très loin, là-bas.
Je m’approche du bord. J’observe les oiseaux qui dorment sur une patte, bien alignés les uns derrière les autres. Ils ne semblent nullement se préoccuper de ce qui se passe autour. En face, j’aperçois 3 silhouettes de pierre. Comme assises dans l’eau, elles ressemblent à 3 sœurs qui me surveillent du coin de l’œil. C’est alors que je sens l’eau me passer sur les pieds. C’est frais. Elle est bonne. Je me baignerais bien, mais le courant a l’air trop fort. La côte est sauvage et qui sait ce qui m’attend dans l’eau ! Je vais me contenter de marcher le long du rivage, irréel au milieu de cette brume, sur cette plage magnifique. Courageuse mais pas téméraire !
Publié le 01/09/2015