Mon Dieu
Qu’ai-je fait pour mériter tant d’absence
Et de haine ?
Où séjournait-il ce corps que je nommais mien ?
Vers quel lieu commun de la souffrance
N’ai-je pas pu résister ?
Et quel pardon implorant ma mort
Voulais-tu que je donne ?
Ô comme le vent qui parcoure les vignes ce matin est d’une terreur lente et infinie
Ô comme les parfums et les regards ne ressemblent plus aux siens
Et vident l’avenir de toute espérance
Ô comme je souffre et je sais
Que je n’aimerai jamais plus !
Lou Petit Ausèth, Bebleheim, Elsäss, 1/12/18, 8h23