Où voyais-tu nos vies Mon Amour,
Sur quel sommet
Et sur quelle mer,
auprès de quelle grande amarre ?
Où voyais-tu nos rêves Mon Amour,
Dans quel songe
Et dans quel parfum de pluie
Devaient-ils s’éveiller à la Vie ?
Où voyais-tu grandir notre adolescence
Si ce n’était que dans l’existence des autres
Qui aujourd’hui te perd à jamais
Parce que tu n’as plus su être libre
Parce que l’Enfant est venu au terme d’un autre que lui-même
Où verras-tu nos Vies Mon Amour,
Demain,
Lorsque tu auras recouvré
Ton innocence
Et bravé les interdits des autres ?
Où seras-tu
LIBRE
enfin ?
Saint-Pierre-la-Mer, Occitanie | Lou Petìt Ausèth
Comment mieux commenter la poésie si ce n’est par la poésie ? Voici donc, sans savoir si cela se fait chez vous !
Oeil,
Jeté loin du bureau,
revenu aussitôt,
Mon œil sans paupières,
Passe l’entrée en pierre
de sa prison.
Fêlure de l’horizon.
Commence le tour d’un monde, contre ce jour
de pleine nuit. Qui va là ?
Unique globe en quête de terre, de ciel, errance
d’une inquisition ajournée, police du sens endeuillée !
Quelles images ? …Quels parfums enivrent
ton chemin, ta marche ?…
Va-t’en, je t’aime !
À l’amie qui m’a fait connaître le blog, amie qui sait faire chanter si vite, une fois encore, les oiseaux perdus du feuillage touffu de ma mémoire, ce 12/09/18, Florentin
N.B. Rien que pour la mise en page d’origine difficile à garder, je vous l’aurais envoyé en PJ. Dommage