4 jours

La Nouvelle Orléans m’a toujours fait rêver. J’y associe les bayous, le vaudou, la musique jazz, les crocodiles et le fait que l’on peut y trouver des noms français. Ce passé lié à l’histoire de France m’intéresse beaucoup.

Quoi de mieux que 4 jours à NOLA, comme on l’appelle ici, pour vérifier si tout ce que j’ai en tête s’avère vrai? Je t’emmène avec moi dans les entrailles de la Nouvelle Orléans !

 

En bref

Jour 1
Vol Atlanta – Nouvelle Orléans (2h30 environ)
Première découverte rapide de Canal Street et du Vieux Carré Français

Jour 2
Retour pour une visite en profondeur du Vieux Carré Français (Bourbon Street, les galeries d’art, les antiquaires, les églises, les musiciens de rue)
Passage au French market
Balade au bord du Mississipi
 Musée CACNO (Contemporary Art Center New Orleans)

Jour 3
Immersion vaudou au cimetière historique « Saint Louis Cimetery »
 NOMA (musée d’art)
Découverte des bayous au Jean Lafitte National Park (Barataria Preserve)

Jour 4
 Départ en voiture direction la Plantation de Laura (environ 1h de route pour y aller)

 

Coup de coeur / Coup de gueule

 Les musiciens de rue notamment la formation qu’il y avait devant l’église du French Quarter. Ils donnent l’ambiance à tout le quartier.
 Le French Quarter, son architecture, son dynamisme.
 Une promenade sur le bord aménagé du Mississipi.
 Les histoires vaudoues au cimetière historique Saint Louis autour de Marie Laveau.
L’exposition Tank au CACNO de Glenn Kaino sur les coraux vivants.
 La balade sur les pilotis au cœur du bayou au National Park Jean Lafitte (Barataria Preserve).

 Bourbon Street, une horreur pour le nez. C’est la rue à touristes par excellence (bondée de bars, de pubs, de X shops et de boutiques à souvenirs).
 La pauvreté ignorée des personnes en centre de NOLA.

 

Tips

En novembre la nuit tombe tôt et le parc national Jean Lafitte coté Barataria ferme à 17h. Je te conseille de laisser ta voiture juste devant les portes du parc, de l’autre coté de la route. Ainsi lorsque les portes sont fermées à 17h, tu peux profiter d’1h de plus dans le parc (jusqu’à ce qu’il fasse noir). Oui tu peux sortir en tant que piéton plus tard que l’heure de fermeture. Les animaux se montrent à la tombée de la nuit, ce qui fait de cette heure supplémentaire un vrai bonheur.

 

parce que c’est plus pratique quand on sait

Tarif entrée CACNO – le Centre d’Art Moderne : USD 10 (Novembre 2014 – 1 € = USD 1.30)
Le site du CACNO

Tarif entrée NOMA – New Orleans Museum of Art : USD 10 (Novembre 2014 – 1 € = USD 1.30)
Le site du NOMA

Tarif entrée Jean Lafitte National Park Baratavia – les bayous sur pilotis : GRATUIT
Timing pour y aller depuis NOLA : 30 min en voiture environ / 16 miles
La Route depuis NOLA : US 90 BUS W et LA 45 S/Baratavia
Le site du Jean Lafitte National Park / Baratavia

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de toi à moi

Je m’éloigne de Bourbon Street en vitesse. Son odeur nauséabonde de rance me monte à la tête. J’ai l’estomac dans les talons. Je viens de tourner dans Toulouse Street, petit clin d’œil à ma ville d’origine.

Je poursuis sur Royal street juste en contre bas de Bourbon. Les boutiques de cuisine, d’objets d’arts et les galeries d’artistes, où je peux admirer des tableaux très colorés, bordent la rue. J’entends vaguement de la musique. C’est un son lointain qui m’attire. Je continue à avancer. A l’angle de Peter et Royal il y a une maison typique du Quartier Français faite de balcons à la ferronnerie noire. Un homme a installé son piano à roulette en plein milieu de la rue. Il joue. Il a l’air d’être dans un autre monde où il happe les passants.

Je reste sur Royal jusqu’à St Ann. Je prends la rue en direction de Jackson Square. Le son du piano diminue. Pourtant des notes basses prennent le relais. Je crois que c’est du sousaphone. Les notes raisonnent dans les murs du French Quarter de la Nouvelle Orléans. La trompette insolente vient lui piquer la vedette. Je me laisse porter par ce son jusqu’à sa source, le nez en l’air pour profiter au maximum de l’architecture. Ça y est, j’y suis dans le NOLA que j’imaginais.

A droite, Chartres Street est une rue piétonne, c’est de là que provient la musique. Des jeunes d’une vingtaine d’années donnent tout ce qu’ils ont et je peux te dire que tu as envie de danser. Ils ont le rythme dans la peau. Ils sont 6. Ça claque, c’est rythmé, c’est chaleureux, c’est jazzy, c’est funk et magnifique. Je crois reconnaitre le morceau « Who Dat Called da Police ». J’admire la Saint Louis Cathedral, ils jouent toujours.

Plus loin une diseuse de bonne aventure s’est installée. Tout est prêt. La boule de cristal, les cartes de tarot, le chat et même la patte de poulet ! Le groupe s’arrête de jouer sous un tonnerre d’applaudissements. C’est incroyable l’énergie que transmet ce quartier, j’en tremble encore.

Publié le 5/06/2015